POWA
La mort comme opportunité d'éveil
de notre vivant !
Transmission de la pratique de d’éveil de Powa
aussi appelée « bouddha sans méditer »*
& dialogue interreligieux profond
(*dans la lignée changpa)
Ayang Rinpoché
Retraite au NEPAL
8 jours
Article de Lama Guétcheu Arnaud Perdry du 28/02/2024
L’opportunité de la mort comme porte d’éveil
Et si la mort était une double opportunité ?
Vous cherchez à parachever la Divinisation de l’Homme, accéder au Milieu Divin, l’Eucharistie cosmique, l’illumination… de votre vivant ?
Vous allez pouvoir accéder à une profonde et puissante transmission sur le sujet.
Les enseignements bouddhiques sont connus pour proposer de nombreuses réflexions sur les processus au moment de la mort, le bardo d’après mort, les renaissances…
Ces enseignements mettent en lumière l’opportunité que sont ces moments de la vie car ce sont des moments où la conscience peut être subtile et mieux disposée à réaliser l’éveil, notre nature profonde, non-duelle…
Le Dalaï Lama
A la fin d’un week-end d’enseignement sur la mort, les processus de la mort, le bardo, les renaissances, le karma…, à Huy en Belgique, le Dalaï Lama est descendu de scène sous les applaudissements. Puis il est revenu en rigolant, est remonté sur scène et a repris le micro pour nous dire cela :
« Ces enseignements sur la mort c’est bien ; mais il faut les réaliser de notre vivant. »
Le Daïla Lama
Cette phrase reste énigmatique pour beaucoup !
Ce qu’il faut entendre c’est que ces types d’enseignements concernent le moment de la mort, l’après mort, MAIS aussi, et peut-être surtout, chaque instant de la vie. En effet, à chaque instant se jouent en notre psyché les mécanismes décrits dans les enseignements sur la mort, le bardo, les renaissances… Nos états psychiques sont régis des des mécanismes décrits dans ces enseignements qui semblent nous parler de la mort ou de l’après-mort.
Voyons pourquoi
Notre mode d’être habituel est généralement structuré autour de la saisie d’un soi (ce moi-je tant chéri). Cette saisie d’un soi est la source de l’ego, cet agrégat conceptuel d’identifications, tendances, conditionnements, tempérament, émotions perturbatrices…
Les circonstances que l’on rencontre dans la vie, sur la base de la saisie de ce soi, déclenchent de nombreux mécanismes qui aboutissent aux émotions perturbatrices. Ceci est longuement explicité dans les enseignements bouddhiques sur les 12 liens interdépendants.
Nous passons d’un état psychique à l’autre, d’une émotion à l’autre, d’un mode d’être à l’autre, sur la base de nos conditionnements qui déploient leur influence à partir de la saisie du soi… qui est le véritable grain de sable…
Lors de son éveil, le Bouddha a réalisé que la cause de la souffrance est la saisie de ce soi. En menant l’examen sur la nature de ce dernier, il a réalisé que la saisie du soi (cause de la souffrance) peut être transcendée donc l’individu peut se libérer de la souffrance. Ce qui ne signifie par devenir un zombi mais pleinement s’épanouir, pleinement épanouir les qualités inhérentes à la nature profonde de l’esprit. Pour se libérer de la saisie de ce soi le Bouddha a donné des conseils, ce que l’on nomme la Voie, ou l’octuple sentier.
Le point central du processus d’accès aux 3 petits nirvanas est la réalisation de la nature illusoire du soi (moi-je). Contrairement à ce que pensent de nombreux détracteurs du bouddhisme, ignorants tout du sens profond des enseignements sur la mort et les nombreuses approches tantriques qui y sont liées, le bouddhisme ne préconise pas de tuer l’ego. Vouloir tuer l’ego est un non sens car comment tuer ce qui est par nature illusoire ?
Pouvez-vous tuer l’espace ?
Les nombreux enseignements et méditations du bouddhisme conduisent le méditant peu à peu, ou soudainement parfois, à « passer du vieil homme à l’Homme nouveau », « passer de soi-même à Dieu », « Passing from the self to God », pour reprendre les mots de Robert Thomas, un prêtre cistercien, moine de Sept-Fons.
« Le passage de soi à Dieu peut s’exprimer sous différentes formes, comme : s’oublier, ne pas s’occuper de soi, se laisser de côté, s’ignorer, se renier, mourir à soi. Et tout cela correspond à du positif très ferme ; tout cela, pour s’occuper de Dieu, penser à Dieu, être ravi de Dieu… »
Robert Thomas
Ces expression s’oublier, ne pas s’occuper de soi, se laisser de côté, s’ignorer …ne signifient pas des attitudes de déni ou de négligence de soi, tout au contraire, il s’agit d’accéder aux parts les plus hautes de soi.
Si nous étudions la profondeur de la mystique chrétienne et la profondeur du bouddhisme, nous verrons que ce passage de soi à Dieu est exactement l’éveil vécu par le Bouddha et les êtres réalisés à sa suite. D’ailleurs, dans les deux voies spirituelles, chrétienne et bouddhique, cette expériences est appelée illumination.
Partant de ce paradigme irréfutable, si ce n’est depuis un mode d’être non illuminé, nous pouvons nous autoriser à appréhender les moyens propres à chaque voie d’éveil comme autant d’approches à notre service. Le dialogue interreligieux profond peut ainsi être un catalyseur d’éveil.
Pour revenir aux propos du Dalaï Lama et de Robert Thomas, en fait la mort en question (dans « mourir à soi ») est ce mode d’être où le yogi est au-delà de la saisie d’un soi. C’est à ce moment là qu’il peut expérimenter sa nature profonde, l’illumination, Dieu, la non-dualité, l’éveil, le Milieu Divin… ICI ET MAINTENANT.
Dans le cadre de la lignée Drikung kagyu du bouddhisme tibétain, Powa est une pratique tantrique dynamique qui facilite « l’éjection du principe conscient » en le cœur du Bouddha Amitabha (Bouddha de lumière infinie). Cette pratique permet d’atteindre l’illumination par la transcendance de la saisie du soi.
Powa, pour reprendre les mots de Pierre Teilhard de Chardin, est une pratique relativement simple et rapide pour parachever la Divinisation de l’Homme, accéder au Milieu Divin, l’Eucharistie cosmique, l’illumination… de notre vivant.
Et comme l’a sous-entendu le Dalaï Lama plus haut, la pratique de Powa permet au yogi de passer rapidement d’un mode d’être égotique dualiste à un mode d’être éveillé, ascensionné… quand cela est nécessaire. Ceci au cœur même du quotidien tel qu’il est.
Dans les stades plus avancés du chemin, après avoir stabilisé sa Réalisation, le méditant n’a plus besoin de pratique formelle particulière, il reste en Union.
Avec « éjection du principe conscient », nous ne parlons pas de départ pour un autre monde, un tour de passe-passe qui fait apparaitre des arcs-en-ciel… Nous parlons ici d’une révolution ontologique : « devenir un initié », un être réalisé donc supra humain, comme disait René Guénon.
« L’exotérisme, bien loin d’être rejeté (après l’initiation ésotérique), doit être « transformé » dans une mesure correspondant au degré atteint par l’initié, puisque celui-ci devient de plus en plus apte à en comprendre les raisons profondes, et que, par suite, ses formules doctrinales et ses rites prennent pour lui une signification beaucoup réellement importante que celle qu’elles peuvent avoir le simple exotérisme, qui en somme est toujours réduit, par définition même, à n’en voir que l’apparence extérieure, c’est-à-dire ce qui compte le moins quant à la « vérité » de la tradition envisagé dans son intégralité. »
René Guénon
Retraite au NEPAL
avec
Ayang Rinpoché
8 jours
Ayang rinpoché est un grand maître tibétain renommé mondialement pour ses transmissions des pratiques de Powa drikung kagyu et nyingma.
J’ai personnellement reçu trois fois sa transmission complète. Il vous est possible de la recevoir prochainement dans son monastère à Katmandou au Népal. Cette transmission est également une pratique intensive de 8 jours.
Recevoir cette transmission est précieux car elle est bénéfique à celui qui pratique Powa, mais également aux mourants et aux défunts qu’il accompagne vers l’éveil grâce à cette pratique.
Conditions de réception de la transmission
Cette pratique est transmise aux pratiquants bouddhistes et nécessite un engagement de pratique.
Plus d’informations aux intéressés.
Opportunité de dialogue interreligieux profond
L’Institut des Voies d’Eveil vous propose la retraite de Powa comme expérience de recherche et de dialogue interreligieux profond.
Car un chrétien peut tout à fait recevoir la pratique de Powa s’il comprend qu’une telle forme de pratique est une voie de Divinisation de l’Homme.
J’ai assisté à l’une des transmissions d’Ayang rinpoché à Bodhgaya (lieu d’éveil du Bouddha en Inde) où un père abbé italien était présent. Il est venu recevoir cette transmission à deux reprises, accompagné de nonnes de son monastère !
Je vous propose de faire de cette retraite un moment de dialogue interreligieux profond.
C’est le cadre idéal pour étudier les moyens habiles proposés par le bouddhisme tantrique pour favoriser l’illumination, la Divinisation de l’Homme, l’accès au Milieu Divin… le Véritable Baptême en la Source.
Nous pourrons alors nous demander quels sont les micros ajustements possibles pour qu’une telle pratique soit, dans la forme, alignée avec les dogmes chrétiens. Le fond de la pratique, transcendant tout mot, étant en lien direct avec le Cœur du Château de l’Âme, la Nature de l’Esprit.
Cette proposition de retraite se veut donc une profonde transmission et un cadre de recherche interreligieuse profonde.
Lama Guétcheu Arnaud Perdry
Lors de cette retraite dans le monastère d’Ayang rinpoché au Népal, j’assurerai la traduction en français et le dialogue interreligieux au sein du groupe.
TOUTES LES INFORMATIONS sur la retraite de POWA
Découvrez toutes les informations sur la retraite de POWA et d’autres séjours spirituels en Inde et au Népal.
Séjour 1
Bodhgaya (lieu d’éveil du Bouddha et Inde)
et séjour au monastère de Taï Sitou rinpoché vers Dharmasala
Séjour 2
Quartier libre au monastère et la colonie tibétaine, et/ou à Delhi
Séjour 3
Retraite de Powa avec Ayant rinpoché à Kamanadou
et Marche Guétcheu aux pieds de l’Anapurna à Pohara (Népal)
contact
contact@institutve.com
